[row additional_class= »add-top »][column span= »12″]

7 QUESTIONS CLÉS SUR L’HAD

[/column][/row]

QUESTION N°1

Le passage par un hôpital conventionnel est-il un préalable à toute hospitalisation à domicile ?

Réponse

QUESTION N°2

L’HAD intervient-elle sur tout le territoire ?

Réponse

QUESTION N°3

L’HAD ne prend-elle en charge que des personnes âgées ?

Réponse

NON
L’hospitalisation à domicile peut être décidée sur prescription hospitalière mais aussi directement par le médecin traitant, sans passer par l’hôpital ou la clinique.UN CHIFFRE : Aujourd’hui 30 % des séjours en HAD sont initiés à partir du domicileDr Laurence Bernard-Moreel, médecin généraliste

« Actuellement j’ai deux patients en HAD et deux patients pour lesquels je pense que l’HAD interviendra bientôt. Mon rôle en tant que médecin traitant c’est d’expliquer l’HAD au patient, pour qu’il l’accepte ou non, après lorsque l’HAD intervient je reste toujours le médecin traitant qui va au chevet du patient lorsqu’il en a besoin »

>> Voir l’interview

OUI
Tout le territoire national est couvert par un établissement d’HAD. L’HAD assure même l’accès aux soins dans des zones très isolées (rurales, montagneuses…).UN CHIFFRE : 19,2 patients pour 100 000 habitants – taux de recours au niveau national

NON
L’HAD assure la prise en charge de patients de tous âges – moyenne d’âge 58,5 ans. Elle prend également en charge des enfants dès la naissance.UN CHIFFRE : L’activité de pédiatrie représente 4,5 % de l’activité d’HADCéline Leclanche, infirmière libérale

« Il y a encore beaucoup de patients qui sont à l’hôpital et qu’on pourrait prendre en charge à domicile. Les patients se sentent beaucoup mieux dans leur vêtement, dans leur lit, dans leur maison, avec leur famille. »

>> Voir l’interview

QUESTION N°4

L’HAD présente-t-elle les mêmes garanties de qualité et de sécurité des soins qu’un hôpital ?

Réponse

QUESTION N°5

L’HAD coûte-t-elle plus cher au patient ?

Réponse

QUESTION N°6

L’HAD n’intervient-elle qu’au domicile ?

Réponse

OUI
Les établissements d’HAD sont des établissements de santé. À ce titre, ils sont soumis aux mêmes obligations de qualité et de sécurité que les hôpitaux et les cliniques. En particulier, ils sont soumis à la certification par la Haute autorité de santé. Ils enregistrent des résultats équivalents à ceux des hôpitaux conventionnels avec hébergement.Pr Agnès Buzyn, présidente de la Haute autorité de santé – HAS

« Les établissements d’HAD bénéficient, comme toutes les structures de soins, de la procédure de certification de la HAS, permettant ainsi de les inscrire dans une démarche continue d’amélioration de la qualité »

>> Lire l’interview

NON
Un patient hospitalisé à domicile bénéficie du même remboursement que s’il était hébergé dans un hôpital conventionnel. Le coût d’une journée d’HAD est cependant quatre fois inférieur à celui d’une journée en hôpital conventionnel. La prise en charge en HAD coûte ainsi moins cher à la collectivité.UN CHIFFRE : 100 % des soins sont pris en charge par l’Assurance maladie et la complémentaire santé – www.ameli.fr

OUI MAIS…
Par rapport aux autres acteurs du domicile, l’HAD peut également intervenir dans les Ehpad et tous les établissements sociaux et médico-sociaux. Aujourd’hui, ces patients représentent 5 % de son activité totale.POUR ALLER PLUS LOIN : Décret n° 2012-1030 du 06.09.2012 fixant le cadre d’intervention des HAD dans l’ensemble des établissements sociaux et médico-sociaux avec hébergement – www.legifrance.gouv.frDr Laurence Bernard-Moreel, médecin généraliste

« Dernièrement je les sollicité par anticipation en Ehpad pour des patients qui ont posé des problèmes de détresse respiratoire aigüe. C’est beaucoup plus facile d’aller au rythme du patient à domicile qu’à l’hôpital. »

>> Voir l’interview

QUESTION N°7

L’HAD prend-elle en charge des soins légers ?

Réponse

NON
L’HAD se distingue par sa capacité à assurer des soins de complexité hospitalière au domicile du patient. C’est son rôle dans l’offre de soins graduée. Elle permet ainsi d’administrer à domicile des produits réservés à l’usage hospitalier, en toute sécurité.
UN CHIFFRE : 1/3 des journées d’HAD concernent des pathologies cancéreuses.Yvon – infirmier libéral depuis 10 ans

« J’ai suivi beaucoup de fin de vie en HAD, d’alimentation parentérale avec perfusion (morphine, hypnovel®), et de cancérologie également. En HAD on est sur de la prescription hospitalière ! L’avantage c’est que les protocoles sont déjà établis. Pour la douleur en fin de vie c’est très confortable. […] Je me suis formé à de nouvelles prises en charge : PICC line, MEOPA, V.A.C. Je retrouve mon exercice hospitalier d’avant »

[row additional_class= »add-top »][column span= »12 restesous »]

L’HAD RESTE POURTANT ENCORE SOUS-UTILISÉE
ET PEUT ÊTRE DÉVELOPPÉE DAVANTAGE

[/column][/row]
[row additional_class= »add-top »][column span= »12″]
www.fnehad.fr[/column][/row]